Coronavirus et gaspillage alimentaire font très bon ménage

Coronavirus et gaspillage alimentaire font très bon ménage

On voit un peu partout dans les news que cette période de confinement fait du bien à la planète et lui permet de respirer. Cependant des rapports récents ont démontrés une augmentation du volume des déchets alimentaires et contre toute attente, ce ne sont pas forcément les consommateurs les premiers responsables. Découvrez comment le gaspillage élémentaire augmente en flèche en cette période de confinement.

Des rayons de supermarché vide mais toujours plus de déchets

Pour beaucoup de personnes cette période de pandémie est synonyme de pénurie alimentaire dans les supermarchés. Alors oui, même si certains rayons sont vides, le problème est plus profond que ça. Les gens ne se déplacent plus, ne vont plus au restaurant ni à l’école. Même si certains marchés semblent encore actifs (ce qui ne devrait pas être le cas) le carnet de commandes des producteurs est vide. Ce manque à gagner ce fait directement voir et beaucoup de producteurs en viennent jusqu’à brûler leur récolte par manque d’acheteur. Il faut savoir que le domaine de la restauration dans sa globalité représente la très grande majorité des commandes et les supermarchés ne sont qu’une infime partie de ce chiffre d’affaire.

Des chiffres affolants !

Les chiffres parlent d’eux-mêmes et près de 40% des aliments produits aux États-Unis n’ont pas été consommé en cette période de pandémie. Ce gaspillage alimentaire énorme contribue à « nourrir les décharges autant que les gens » mais ce n’est pas tout. Toujours aux États-Unis, 5% du lait produit de trouve pas d’acquéreur et est donc détruit car impropre à la consommation. Des millions d’œufs de poules sont détruits afin d’éviter le massacre des futurs animaux qui ne trouveront pas preneur à cause d’un marché à l’arrêt. C’est un fait, les décharges sont remplies et l’impact sur l’environnement n’est pas directement mesurable. Certains déchets mettent des dizaines d’années à se dégrader tout en libérant des gaz à effet de serre. C’est par exemple le cas pour une laitue qui mettra plus de 25 ans à se dégrader de manière naturelle en décharge.

Quelles sont les solutions envisageables pour lutter contre ce gaspillage alimentaire ?

Tous les stocks sont remplis, mais le problème vient des carnets de commande et des problèmes de logistique mais tout cela est difficilement solvable à l’heure actuelle. Il faut penser à l’après-crise et envisager par exemple que de nombreux restaurateurs auront fait malheureusement faillite. Dans tous les cas, les choses ne reviendront pas immédiatement à la normale pour les agriculteurs qui auront déjà perdu une grande partie de leur récolte. Même si de nombreuses aides sont mises en place pour aider les agriculteurs, que convient-il de faire de leur stock actuel ? De nombreuse banque alimentaire ont reçu suffisamment de dons et leurs entrepôts sont à leur tour remplis. Le problème ne fait que de se déplacer et même si cette solution semble la meilleure, ce n’est pas la plus évidente à mettre en place.

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Même si la pénurie affecte les aliments du quotidien, vendus sous emballage individuels pour s’adapter à notre consommation, les produits viens principalement des autres produits. En effet, il nous paraît difficilement imaginable d’aller acheter un sac de 100 kilos de pomme de terre ou d’oignon.

La solution contre le gaspillage alimentaire que nous pouvons vous conseiller est de cuisinier un peu de tout afin de permettre aux agriculteurs de s’y retrouver et d’éviter de perdre leur récolte au maximum.

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